L. Anastasia Karkarov
Russian Red Swagg!
ϟ Messages : 20 ϟ Trios : 400 ϟ Humeur : Tout ce qu'il y a de plus neutre au monde. Blasant hein? ϟ Emploi : Derrière le comptoire de Chez Carrie's. ϟ Sur l'île depuis : Je ne sais plus.
| Sujet: ANASTASIA → Wilde embrace. Dim 13 Jan - 21:59 | |
| Anastasia Laynor Karkarov « Take all you know, and you let it go. Inside the snow, begins to fall. Step to the edge, You and I, and we fall below. Take a breath hold my hand. And now you're not alone. » Bon, bon, bon ! Moi c'est Anastasia Laynor Karkarov, j'ai découvert le monde le 5 février 1986 et par ce fait, si tu comptes bien, j'ai 26 ans. Si, si, l'âge parfait. D'après mes parents, je suis Russe. Et je suis né à St Petersburg. Actuellement, je suis follement amoureuse et par dessus le marché, j'aime les hommes. Aussi loin que l'on se souvienne d'Anastasia, elle a toujours été égale à la gamine qu'elle fût. Brillante, étonnement drôle et spontanée. Rare sont les moments où la Russie ai pu voir des larmes ruisseler sur les joues de la jolie petite brunette. Déjà haute comme trois pommes, elle avait un caractère assez fort. Totalement indépendante et autonome, elle pouvait suivre les cours à l'école, aller travailler le soir avec ses parents et s'occuper de ses frères et soeurs. Sa famille étant issu d'un milieu plus que modeste, elle vendait des petites bricoles sur les marchés Ruse histoire d'avoir un peu d'argent et payer ce qui manquait à son foyer. En grandissant, on lui découvrit une étonnante intelligence, et un don pour l'apprentissage des langues. Elle poursuivit ses études, multiplia les petits boulots pour aller à la fac. Elle est droite et à toujours trop tendance à ouvrir sa bouche. Elle porte toujours du rouge, sa couleur fétiche. On pouvait la remarquer dans la neige par sa cape rouge qu'elle ne quittait jamais. Elle peut être un peu brute sur les bords mais faut pas lui en vouloir. Elle est très bonne dans les arts martiaux, qu'elle à suivit avant son arrivée en Irak. Très tactile, elle est particulièrement sociable.Behind the computer Je me présente, je m'appelle Camy mais on me connait plutôt sous le nom de THE CAKE IS A LIE. et je suis âgé(e) de 17 ans. La célébrité que j'occupe sur ce forum est Meghan (sexy) Ory. J'ai trouvé le forum par mon imagination et je le trouve sublime car c'est mon bébé.. Oh et j'ai bien lu le réglement, puisque Imma the queen of da world Pour nous aider : - Code:
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L. Anastasia Karkarov
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| Sujet: Re: ANASTASIA → Wilde embrace. Dim 13 Jan - 22:36 | |
| Your story Je me souviens, du sang d'un rouge immaculé sur mes mains. De la terreur qui m'envahit et de ces voix criantes qui me hurlent de courir. Il est à terre, de multiples balles perforant le corps de l'ambassadeur. Les larmes se mettent à rouler. Je ne sais pas si c'est la première fois qu'elles ruissellent sur mon visage ou alors que j'étais trop petite pour m'en souvenir. Il me prend dans les bras, je ne sais pas qui il est. Il me force à quitter le corps de mon patron gisant par terre. Pan. Pan. Les balles continuent de pleuvoir autour de nous. Je ne sais pas si je dois prier un dieu qui n'existe pas ou alors faire mes adieux au monde. Devrais-je penser à ma mère? Ou alors à mes petits frères? Ou bien à mon père, se saignant les mains pour pouvoir continuer de promettre un bel avenir à mes jeunes frères. Je suis soulevée du sol, totalement déboussolée. Je ne vois rien, mes larmes brouillant ma vue. Je hurle à l'homme de me lâcher, je me débats violemment, donnant des coups de pied dans le vide. Je pense aux enfants de l'ambassadeur. Ils apprendront leurs décès de leurs père bientôt. Ce sera dans tout les médias du monde. Ce sera horrible pour eux. J'ai l'impression d'avancer à un million de kilomètres heures sur le dos de l'inconnu. Pan. pan. Un homme est à terre. Encore un décès, encore une famille brisée. J'ai envie de vomir, j'ai envie de mourir. L'horreur à laquelle j'assiste est-elle réelle? Ou est-ce seulement un mauvais rêve? Je me retrouve assise par terre, j'ai les oreilles qui sifflent, la tête qui tourne. Je suis totalement désorientée, je suis couverte de poussière de la tête au pieds. L'inconnu parle ma langue, il me demande si je sais me servir d'une arme. J'acquiesce rapidement et il me balance un petit calibre. Je sais qui sont mes ennemis, ces hommes en costards qui ont tiré sur l'homme que j'escortais. Ils l'ont tués, ils l'ont tués. Le grand homme qui m'a arraché du corps tire par dessus le capot d'une voiture rapidement trouée par les impacts de balle. Je n'ai pas le temps de réfléchir, je me relève sur mes deux jambes et tire dans le tas comme au stand de tir lors de mes entraînement. J'ose pas tuer, alors je vise les épaules, les jambes, le bassin. Pan. pan. Deux hommes de nouveau à terre. Il n'en reste qu'un, rapidement abattu par mon "sauveur." C'est fini, ils sont tous mort. Les sirènes des autorités retentissent au loin. Mes mains tremblent si fort que ça me fait mal. Je lâche l'arme, sans m'en rendre compte, secouée par un sanglot. L'instinct primitif s'envole, et ma tête commence à sévèrement me faire mal. Ma vue se brouille, et se retrouve piquée de noir. Je perds connaissance et m'écroule au sol.
Bip. Bip. Je me réveille, dans une chambre blanche. Ma vue se remet peu à peu et j'arrive lentement à distinguer les détails qui m'entourent. Tout les os de mon corps me font mal, comme si j'avais été passée à tabac, ou alors qu'on s'était amusé avec un plaisir sadique à me les briser. De lourds draps blancs frottent sur ma peau qui me brûle, j'ai le dos réduit en pièce. Bip. Bip. Je suis reliée à de multiples fils, plusieurs perfusions dans mes bras. Je panique, qu'est-ce que je fais là?! Aucune lumière extérieure ne donne sur ce petit carré entouré de quatre murs. Je tente d'arracher les fils, ça saigne, l'horreur me revient. Plusieurs hommes sont morts, mon patron aussi. Je me met à hurler, et pourtant aucun son ne sort de ma bouche. Bip. Bip. Des personnes en blanc arrivent, ainsi qu'un homme au bras en écharpe. Celui qui m'a porté sur son dos, celui qui m'a sauvé. Il parle Russe, et sa voix me paraît un peu rassurante dans ce milieu hostile qui me terrifie. Sa peau touchant la mienne m'électrise, et pourtant. Je suis plaquée contre ce lit peu confortable de force. Bip. Bip. Il me dit que tout ira bien, que ça va aller et que je ne cours plus aucun risque. Les larmes continuent d'affluer sur mon visage, je crois que j'ai pleuré pour une vie entière. Ma tête me hurle de fuir, et cependant mon corps n'avance pas d'un millimètre. Une piqûre désagréable me ramène à la réalité, je ne veux pas dormir. Je veux qu'on m'explique. Et dans une dernière secousse, je retombe dans un coma programmé, dans un sommeil loin d'être réparateur. Bip. Bip. Mes nouveaux démons refont surface.
Je me remet peu à peu, j'arrive à marcher et à m'alimenter seule de nouveau. Mes bras sont striés de griffes rougies, mais j'ai promis au psychologue d'arrêter. Il m'a promis la solution à mes problèmes, il m'a promis que j'irais mieux bientôt. Eyal est là, il est là pour moi. Lui aussi m'a promit que j'irais mieux, et qu'il serait là pour moi dans tout les cas. Il a dit qu'il me suivrait partout ou j'irais, et qu'il veillerait toujours sur moi quoi qu'il arrive. Mon visage fatigué s'étire en un sourire. Je n'ai pas la notion du temps, je ne sais pas si je suis passée pour morte, ou bien alors tout simplement portée disparue. Je n'ai pas vu le jour depuis un long moment, et j'ai l'impression d'être coincée sous terre. Ces gens, les gens en blanc m'effraient toujours autant. J'ai hâte de quitter cet endroit. Je veux revoir le soleil, pouvoir respirer de l'air pur. J'ai envie de pouvoir dire à mes parents et à ma famille entière que je vais bien, et que je ne suis pas morte. Ou du moins, que seul l'ancien moi à disparu dans les vestiges d'un assassinat terrible ayant tué l'ambassadeur Russe. Son visage tiré par la démence des actes l'ayant emporté dans l'autre monde me suivra jusqu'à ma tombe. On ne peut pas oublier une horreur déchirante pareille. Il restera dans mes cauchemars les plus sombres à tout jamais. J'ai l'impression d'être folle, d'être une folle psychotique cloîtrée dans sa cellule capitonnée. Eyal arrive, je me jette dans ses bras. Sa main ébouriffe mes cheveux, j'ai l'impression que ça va mieux maintenant. Sa voix caresse mes oreilles. On s'en va d'ici. On va quelque part ou il fait beau, quelque part ou tout ira mieux. Mais je serais coupée du monde, sous couverture. Le Mossad nous envoie loin, mais s'occupe de tout. On sera ensemble, et en sécurité. C'est fini, qu'il me dit. Tout recommence à zéro, loin de tout ce que nous avons été. Le futur nous attend, une nouvelle histoire, un nouveau passé, et des secrets qui devront rester les notre. Ses lèvres effleurent les miennes et une de ses mains saisit une des miennes engourdie par la douleur invisible. Nous partons, nous partons.
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