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 ▼Babylone, Babylone...

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Veïda Mifrati


Veïda Mifrati
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ϟ Humeur : Sereine
ϟ Emploi : Serveuse au Ruiz Coffee
ϟ Sur l'île depuis : 6 ans

❊ EVERYTHING ABOUT YOU
Age: 23 y.o
What's your secret?:
Friendship:


▼Babylone, Babylone... Vide
MessageSujet: ▼Babylone, Babylone...   ▼Babylone, Babylone... EmptyDim 13 Jan - 21:14


Veïda Mifrati


« Si tu retiens ce passé, ne t'enfermes pas dedans: rien n'a été fait avant. C'est la robe la plus vierge que tu puisses porter... range la donc, le temps s'est écoulé. Retiens ta mémoire pendant un instant, avec une main aveugle, écris quelques histoires pour demain. Dans la bouteille de l'amnésie trouve les instructions pour le salut, l'oubli suprême. Ne sois pas tenté de regarder en arrière, tout s'est déjà passé. Un jour, un miraculeux rayonnement effacera toutes les actions lâches que tu as commises, que j'ai commises...dépoussière ça.»

Bon, bon, bon ! Moi c'est Veïda Mifrati, j'ai découvert le monde le 14 Novembre 1989 et par ce fait, si tu comptes bien, j'ai 23 ans. Si, si, l'âge parfait. D'après mes parents, je suis iranienne. Et je suis née à Téhéran. Actuellement, je suis célibataire et par dessus le marché, j'aime les femmes, les hommes.



Il y a des endroits où il ne vaut mieux pas naître, des endroits où il ne vaut mieux pas grandir. Il y a des endroits où se concentre la misère et la précarité. Des endroits où on cache les gens trop colorés, pas assez occidentalisés...des endroits où vivent les chômeurs, les assistés, les voleurs de boulots et les faiseurs de crises. Les terroristes, les mafieux, les dealers, les fainéants, les sans-papiers...allez hop, tous dans le même panier et qu'ils se débrouillent !
Veïda est née en Iran et a grandi à Marzahn (Berlin). Double-combo d'indignité humaine. C'est la faute au destin, à dieu, à pas-de-chance, à qui en veut. Oui, et puis quoi ? On y survit. On apprend la solidarité, l'endurance, la débrouille...Aujourd'hui, Veïda parle perse sa langue maternelle, allemand, sa langue d'adoption et anglais, sa langue spirituelle. Elle se débrouille en tamoul, en turque et en arabe. Elle connaît pas mal d'insulte en...une langue un peu bizarre de l'est qu'elle n'a jamais su identifié, et sait commander ses plats chez le traiteur chinois ; les joies du multiculturalisme, tandis que de culture à elle, elle n'en a pas. Avant Ruiz, elle n'était de nulle-part et d'ailleurs. On lui rabâchait que ses racines étaient au Moyen-Orien, c'était limite écrit en grand sur son visage. Elle n'a pourtant, jamais eu ni la pudeur, ni l'humilité de ses filles. Elle, elle a quelque chose de vulgaire et d’embarrassant. La détermination d'une opportuniste et le sang-froid d'une escroc.
Ses voisins eux, disaient que c'était une brave fille. Pas parce qu'elle était serviable, discrète et pas trop conne...mais parce qu'elle était pas comme les autres gamines, à balancé dix milles inepties à la seconde. Elle voulait pas devenir, chanteuse, styliste, médecin ou avocate...elle n'avait pas de rêve, pas d'espoir, bien trop réaliste pour ça. Elle tout ce qu'elle voulait, c'était gagner un peu de fric et avoir chaque soir de quoi manger. Elle n'a jamais cherché à construire son bonheur...juste à réduire son malheur.




Your story



Il y a deux sortes de rapport au passé: une historicité de vie et une historicité de mort.
I N F L O R E S C E N C E



Dans un mouvement presque machinal, je porte la cigarette à mes lèvres. Avachi sur un pouf inconfortable, je regarde sa silhouette se dessiner à travers les volutes de fumée. Il m'en faut pas plus pour titiller les parties les plus fantaisistes de mon cerveau. Je l'imagine en orientale, se déhanchant dans un rythme à la fois sensuel et endiablé : une danse aux sept voiles.
J'avance mes doigts et caresse son genou ; elle retire sa jambe. Je suis un peu malsain je le conçois. Elle doit penser que je suis un gros dégueulasse...
« T'es vraiment qu'un gros dégueulasse!! » Me lance-t-elle avec un petit sourire. Nul reproche dans sa voix, ça ressemble plus à un constat.
Elle est comme ça Veïda. Elle a l'air désabusé d'une chanteuse de blues. Elle a l'impertinence de Woddy Allen et l'innocence d'une Lolita, la réserve d'Andy Warhol et l'impudence d'une performeuse. Elle a la grâce d'une actrice Hitchcockienne et l'érotisme d'une putain. Mais Veïda n'est rien de tout ça. En vrai, elle est Jasmine dans le sablier, princesse babylonienne, elle est ma Shéhérazade oubliée.
Elle se lève et se dirige vers la table central. Je la vois s'emparer d'une clémentine, l'éplucher...Elle se retourne vers moi, le sourire intacte et le regard amusé : Quelque chose se tord dans mon estomac.
« Je vais y aller... » A peine a-t-elle prononcé ces mots qu'elle tourne déjà les talons. Je la suis dans le corridor en espérant qu'elle me donne les raisons d'un départ si précipité. Mais rien ne vient. Elle reste muette tandis qu'elle s'empare de sa veste jean. Effaré, j'essaye néanmoins de briser ce silence qui ne semble n’embarrasser que moi :
« Attend, je te raccompagne si tu veux... » « Non. » Je pousse un soupir. Je ne tente même pas de la convaincre, je sais que ça ne servirait à rien. « Je passerais demain au bar alors... » « D'accord. » Elle n'a cessé de sourire pendant ce semblant de conversation, la mine toujours aussi amicale...mais je crois qu'elle s'en moque un peu. Le fait est qu'elle part sans un au revoir, sans un regard ; elle referme la porte laissant derrière elle une fragrance fruitée que je hume avec avidité.
₪ ₪ ₪

Je me suis longtemps demandé si je ne l'avais pas imaginée, si elle n'était pas qu'une illusion en provenance de mon esprit perturbé. Elle devait avoir treize, quatorze ans peut être quand je l'ai aperçue pour le première fois. Ce jour là, je cherchais à rencontrer son frère, ou du moins, l'un de ses frères.
Si j'ai tout bien compris, elle en a trois. Non, enfin, deux maintenant. Bref, elle a donc deux frères que je suis incapable de différencier. Je n'en ai même jamais fait l'effort. C'est pourquoi, même après tout ce temps, parler de « Reza » m'est impossible. Qui est-il dans l'ordre de fratrie ? Je n'en ai aucune idée. Je ne me rappelle même plus de son visage. Est-il grand, petit, trapu, svelte...j'sais pas. A l'époque, j m’en foutais complètement. La seule raison pour laquelle il m’intéressait se résumait en la came qu'il pouvait me fournir, un proche m'ayant assuré qu'il en avait de la bonne. Tout le reste, je m'en moquais.
Je suis franc et je vais laisser l'hypocrise bobo de côté : Marzahnn et la pauvreté de ses habitant, jm'en branle un peu. Chacun sa croix, chacun ses problèmes et j'en ai bien assez comme ça pour penser à ceux des autres. Je n'y ai jamais été très à l'aise et je préfère largement le confort de mon loft. Ce quartier est vraiment pourri, l'atmosphère me fait presque à chaque fois mouiller mon froc!
La première fois que j'y ai mis les pieds, j'étais persuadé qu'on me trouerait au premier coin de rue. Si bien sur, ce n'était pas Reza qui le faisait.
J 'évitais son regard, trop lâche pour affronter ma propre déchéance. Il me fallait un point mort dans l'espace, un point de chute, un point de fuite...et au milieu de tous ces bâtiments délabrés, je suis tombé sur elle.
Elle ne se tenait qu'à quelques mètres, assise sur les marches d'un immeuble à la devanture déplorable. Les yeux dans le vague et les cheveux dans le vent ; on l'aurait crue sortie d'un vieux film. Me revint soudainement une scène en tête : un docteur annonçait à une patiente qu'à son âge, on ne connaissait pas encore les souffrances de la vie ; elle lui répondait impassible: « Manifestement docteur, vous n'avez jamais été une fille de treize ans. »
Il m’apparut que cette gamine était la seule chose qui donnait sens à ce décor de ruines et de misère...ou peut être était-elle justement, la seule qui s'en détachait totalement. Je l'observais avec convoitise : ce jour là également, elle mangeait des clémentines.
Ce fût la voix de son frère qui me ramena à la réalité. Interceptant mon regard, il se tourna vers l'enfant et vociféra dans une langue que je ne connaissais pas encore. Elle ne répondit rien.
₪ ₪ ₪

« Je ne coucherais pas avec toi !  » C'est ainsi qu'elle démarre la plupart de nos rencontres ; presque une manière de me saluer. Je ne coucherais pas avec elle, je n'en ai pas l'intention, et elle le sait. Malgré tout, elle continue. Ça l'amuse et moi, je lui souris : mon désir à son égard n'est ni sexuel, ni physique. Je n'ai rien à voir avec les autres vautours du bar qui ne se gênent pas pour la reluquer alors qu'il n'y a que son patron d'assez con pour ne pas voir qu'elle est mineure.
Ça ne semble pas la déranger, même si elle ne s'est jamais laissée toucher. Derrière ses airs de dévergondée, je sais qu'elle n'est pas comme ça. Du moins, j'espère. Si je veux être sincère avec moi-même, je dois avouer que je ne la cerne pas complètement.
Au début, je pensais que d'une manière ou d'une autre, elle était amoureuse de moi (Moi qui ne peut décidément pas être amoureux d'une gamine qui a quasiment l'âge de la mienne). Par ailleurs, j'ai ensuite cru qu'elle ne recherchait qu'une sorte de protection paternelle ; j'avais faux. Blessé dans mon orgueil et comprenant que je faisais vraiment un piètre thérapeute, j'ai ressorti l'artillerie lourde . Toutes ces analyses psychopathologiques et autres théories fumeuses teintées de neuroscience dégénérative... je me suis lancé dans le charabia habituel. Bien entendu, ça n'a pas marché.
A force d'y réfléchir, j'ai compris que les choses étaient beaucoup plus simples : Si elle me laissait l'approcher, ce n'était pas parce qu'elle le voulait, mais parce que j'en avais besoin.
Je ne sais même pas ce que je cherche à ses côtés. Peut-être la salvation, peut-être le pardon. Je lui parle beaucoup. De choses et d'autres, de tout et de rien...je lui parle de ma femme, de ma fille, je lui parle de mes patients alors que je ne le devrais pas, je lui parle de mes peines, de mes joies. Elle écoute toujours. Parfois elle réagit, elle s'indigne ou elle rigole...elle a un rire vraiment très laid d'ailleurs. Quelque chose entre la truie qui s’étouffe et la hyène asthmatique. Oui, un rire vraiment ignoble mais très communicatif. Ça me rassure. Je me dis que derrière les airs qu'elle se donne, elle redevient parfois une adolescente normale. J'aime l'entendre dire qu'elle n'aime pas ses cours, j'aime l'entendre cracher sur ses collègues de travail...des choses assez superficielles en somme; c'est toujours mieux que rien.
Parce que dans le fond, elle évoque très rarement son moi profond, ce qu'elle ressent réellement. Et lorsqu'elle le fait, c'est toujours cachée derrière l'histoire de sa famille, où, derrière ses mimiques et ses intonations, transparaissent plus facilement ses émotions. J'ai compris qu'au final, elle était très triste pour son frère aîné : «Il a eu la bonne idée d’aller mourir dans un go fast. Quel con j'te jure ! », elle était triste pour ses frères cadets : « L'un est en taule. L'autre est tout ce qu'il y a de plus mauvais sur terre, j'arrête pas de me battre avec lui. », elle était triste pour ses parents : En Iran, ils étaient universitaire. Mon père par exemple, était théoricien d'art. Ici, il est plus rien.  » et surtout, qu'elle était malheureuse pour elle-même. Un jour, je lui ai demandé ce dont elle se souvenait à propos de son pays natal, le pays des fleurs de pavot. Elle a détourné la tête et a répondu : « De la poussière ». Je ne sais pas ce qu'elle a vu, je ne sais pas ce qu'elle a vécu...je ne lui en reparlerais plus jamais.
₪ ₪ ₪

Je suis dans ma Berline et j'erre dans Berlin. Ah Ah. Je suis tellement désespéré que je pourrais presque trouver ça drôle. Humour de merde. Je soupire et m'engage dans une rue quelconque. Je ne sais pas où je vais, je ne sais pas ce que je fais...En ce moment, j'étouffe dans mon loft. Mais à cet heure-ci, le bar est fermé. Que faire d'autre ? Gaspiller mon temps en paradant dans ma prius : symptôme d'une vie sociale pitoyable. Je touche le fond, je creuse encore. Je me demande ce qui m'empêche d'enfoncer l' accélérateur et de foncer dans un mur. Un psy suicidaire, on aura vraiment tout vu. Ah ah ah. Je me dis que je ne suis vraiment pas drôle quand je l'aperçois. Je reconnaîtrais sa démarche lente et chaloupée entre mille. Je ne me demande pas ce qu'elle fait aussi loin de chez elle, je klaxonne. Elle ne se retourne pas. « Veïda !!!! » je hurle par la fenêtre. Pas de réaction. J'avance jusqu'à elle, suivant son rythme ; la route est vide de toute manière « Vi...monte ! » «Vas-t-en.  » « Allez fais pas ta chieuse...monte ! »
Elle hésite encore quelques instants puis finis par m'obéir «Je ne coucherais pas avec toi  ». Je souris et reprend le chemin.
Nous roulons dans un silence quasi-religieux jusqu'à ce que je décide de me garer sur un parking désert. Je la fixe quelques secondes avant de comprendre qu'il y a quelque chose de bizarre ; j'allume la lumière. Elle tourne alors doucement la tête vers moi et je reste stupéfait: Elle a dit qu'elle se battait souvent avec son frère...pas qu'IL la battait. Je tend la main vers son visage tuméfié, mais interrompt mon geste que je laisse finalement retomber. Un sourire apparaît sur ses lèvres fendues. Soudainement, je me dis que punir le coupable ne me suffit pas. Je la regarde et ne souhaite qu'une chose, que le monde entier se consume.
«Ça va. Mais il faut que tu m'accompagnes au post de police. » « On va porter plainte !! » «Non, ce n'est pas pour ça... » Je fulmine «  Non ???? » Je m'apprête à lui faire entendre raison quand je remarque enfin qu'il y a anguille sous roche ; Dans sa main, elle empoigne fortement un tesson maculé de rouge «  Qu'est ce que... » Quelque chose me dit que le sang sur son t-shirt n'est pas le sien.

₪ ₪ ₪

Pour je ne sais trop quelle raison, je compose le numéro de ma femme. Elle répond au bout de deux sonneries. Nous ne savons quoi nous dire, alors nous débitons les banalités d'usage. Elle est la première à se lasser de ce petit jeu et me raccroche au nez au bout d'une minute. Elle est toujours en colère à ce que je vois... je la comprend. Ça ne me gène même plus. Il y'a longtemps que j'ai cessé de m'occuper des état d'âmes de mon épouse. De toute manière, la seule qui m'inquiète désormais, c'est Veïda. Je me demande si elle est levée, si elle a mangé...
Le tribunal a été expéditif. C'est une bonne chose dans un sens. Il n'y avait pas vraiment matière à délibérer, le juge a conclu à la légitime défense. Lorsqu'il sortira de l'hôpital, Navid rejoindra Reza en prison.(Il aura fallu cet incident pour que je sache qui est qui). C'était à prévoir de toute manière. Je soupire. Je suis vraiment trop con ; Aveugle, con et désespérant. Et Shéhérazade qui ne semble même pas y porter attention...
Après son procès, elle n'a pas souhaiter retourner chez elle. Elle dit qu'elle n'arrive plus à regarder ses parents dans les yeux. Pourquoi ? C'est elle la « victime » dans tout ça après-tout...mais je ne la questionne pas. Ce n'est pas le moment. Je lui ai bien proposé d'aller voir un de mes collègues...Mais elle m'a répondu sèchement que les psys, c'était pour ceux qui pouvaient se les payer. Rien que chez moi, une séance coûte quatre-vingt euros...je ne vais pas la contredire.
Alors je l'ai accueilli chez moi. Elle dort dans la chambre d'amis et passe ses jours dans mes vieux pulls. Quand je rentre le soir, elle me demande comment s'est passée ma journée, on discute, on dîne, puis je l'entend parfois pleurer dans la salle de bain. Un semblant de routine, une imposture de normalité. Et j'ai l'impression de n'être qu'un porc qui profite bien de la situation.
Elle ne va plus en cours ; ça ne me dérange pas plus que ça . Elle ne va plus non plus au bar. Pour tout dire, elle ne sort plus beaucoup...elle se contente de dessiner ce qu'elle voit par les fenêtres. Des piles qui s'entassent dans le salon et elle me parle de choses dont je ne la soupçonnais pas «C'est mon père qui m'a appris... » Ah oui. Le théoricien d'art.
Elle noircit des feuilles. Encore et toujours. Elle les noircit à coup de stylo bille dont elle finit toujours par défoncer la mine. J'ai l'impression qu'elle ne sait plus faire que ça. Si elle a un jour su faire autre chose. Elle n'aimait pas son boulot de serveuse et le lycée ne l'intéressait pas. Alors je la regarde faire.
Mais moi, je ne m'y connais pas en dessin et elle, elle dit qu'elle n'a aucun de talent. On tourne un peu en rond au final...
₪ ₪ ₪

Je n'imaginais pas nos adieux comme ça. Je n'imaginais pas nos adieux tout court. Qu'est ce que j'imaginais ? J'en sais rien. Peut-être que là où elle va, elle réussira là où j'ai échoué : j'espère sincèrement qu'elle sera heureuse. Je ne vais pas pleurer non plus, manquerait plus que ça !
Dans un mouvement presque machinal, je porte la cigarette à mes lèvres. Adossé contre une portière de la voiture, je regarde sa silhouette se dessiner à travers les volutes de fumée. Elle n'a pas l'air plus excitée que ça par mon cadeau. Elle tourne et retourne l'instrument entre ses mains.«C'est quoi ?  » « Un luth. Un luth persan ! » «Pourquoi tu m'offres ça ?  » Je hausse les épaules. Qu'est ce qu'elle veut que je réponde ? Je me vois pas lui dire que je l'imaginerais en jouer quand je me sentirais trop seul. Ahlala, je suis vraiment qu'un...«T'es vraiment qu'un gros dégueulasse !!  » me dit-elle en souriant. Oui, je sais Veïda. Mais ça ne me dérange plus vraiment, plus maintenant.
Elle passe sa main sur mon visage...«Tu es le pire psy qui existe au monde ! ». Sans blague ? De toute façon, je pense que je vais laisser tomber. Le cabinet, mes patients...qu'est ce que j'en ai à foutre de toute manière ? « J'ai envie d'écrire des bouquins. Des romans. Des trucs érotiques tu sais... » « J'étais ton fantasme n'est ce pas ?  » Je laisse tomber la clope tant la surprise est grand, et je le regarde la bouche ouverte. C'est qu'elle m'a prise de court la petite peste...



Behind the computer


Je me présente, je m'appelle Julie mais on me connait plutôt sous le nom de Mando et je suis âgé(e) de 19 ans. La célébrité que j'occupe sur ce forum est Charlotte Kemp Muhl. J'ai trouvé le forum sur ma messagerie privée facebook alors qu'une idée soudaine surgissait de la tête de Camy et je le trouve caca. Oh et j'ai bien lu le réglement, puisque puisque, puisque...roh chut!


Pour nous aider :
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